LE MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL ET ARTISTIQUE
Le 11 mars devient un funeste anniversaire : il y a un an, une alarme planétaire était lancée en raison de la pandémie de la COVID-19 qui n’aura épargné personne. Bien évidemment, nous compatissons avec tous ces individus, familles et entreprises qui ont subi des conséquences inqualifiables qui, dans certains cas, demeureront irrémédiables.
Voici l’état de la situation pour les diffuseurs de spectacles.
Bien que le 26 février notre région revenait en zone orange avec restrictions, l’état des lieux demeure fragile. Les salles de spectacles sont donc maintenant autorisées à offrir une programmation au grand public en respectant des règles strictes de distanciation sociale et des mesures sanitaires édictées par la santé publique. Dans le cas du marché théâtral, nous comprendrons que l’offre des producteurs est pour le moment inexistante, les projets de création ayant été, dans bien des cas, mis sur pause. Cependant, tout producteur de spectacles peut profiter de ces espaces de diffusion en défrayant les coûts de location des salles, mais avec une capacité de spectateurs réduites des deux tiers. Le scénario idéal pour encaisser un déficit retentissant.
Dans le cas de la programmation jeunesse, le milieu scolaire du primaire et du secondaire n’autorisera les sorties culturelles dans des salles de spectacle que lorsqu‘un code jaune ou vert sera en vigueur selon les priorités que se seront fixées les équipes école. Il nous faudra probablement attendre l’automne 2021 pour voir à nouveau nos jeunes spectateurs fréquenter les salles.
Réal